Depuis quelques années, la randonnée en montagne ou le trekking gagne de plus en plus d’adeptes. C’est sans doute en raison de ses vertus physiques et psychologiques. Et pourtant, le voyage ne manque pas de risques. En suivant quelques précautions, on peut profiter au maximum d’une randonnée glacière agréable.
Les précautions à prendre lors d’une randonnée glacière
Partir avec le bon pied
Avant de s’aventurer dans une longue balade en montagne, il convient de bien se préparer.
Le choix de la zone glacière à escalader est primordial. Dans ce cadre, il est fortement conseillé au randonneur débutant de commencer avec un sommet moins dénivelé, ne dépassant pas 800 mètres de hauteur.
Une fois la destination fixée, il est recommandé d’établir un itinéraire clair avec ses compagnons de voyage. Ce dernier doit comporter le plan du circuit, sa durée et ses difficultés. Pour ce faire, il ne faut pas hésiter à consulter des informations détaillées sur carte et sur topos-guides.
Partir en randonnée dans la montagne ne doit pas être réalisé sur un coup de tête, surtout si on envisage de le faire seul. De plus, pour une randonnée glacière, on ne peut pas partir avec n’importe qui. Le voyage doit se faire avec une équipe, reliée par une corde qui les rend dépendants les uns des autres. De ce fait, une randonnée glacière implique nombreuses personnes qui se font confiance.
De même, il est nécessaire de planifier minutieusement un programme pour le voyage, comme le temps de pause, la durée de la marche, le point d’arrivée et de départ. D’ailleurs, un proche, un membre de la famille ou un responsable de randonnée doit être au courant du plan de circuit et de l’heure de retour.
En route avec les meilleurs équipements
Les risques de la randonnée glacière sont liés à la fois à l’altitude, au froid, au soleil et à l’exercice physique intense. Ainsi, la randonnée glacière implique le port d’équipements adaptés. Les chaussures de marche avec le traditionnel sac à dos personnel sont toujours de mise. Coffret à pharmacie, couteau suisse et lampe ne sont pas à minimiser ainsi que les approvisionnements suffisants en eau et en nourriture.
Mis à part les affaires personnelles comme les vêtements et les chaussures, chaque participant doit se munir d’un bâton de randonnée qui facilitera le parcours. Ce dernier aide à surmonter les obstacles à la montée et garantit un minimum de sécurité à la descente. L’équipe doit inclure le port d’une corde solide, longue et résistante. Elle limitera la marche à un rythme adapté à l’ensemble du groupe. À ce sujet, une marche à constante et relativement lente est l’idéale. L’ascension rapide n’est jamais recommandée surtout lorsque l’équipe est constituée de débutants.
Pour prévenir du mal aigu de la montagne, il est important de ne pas passer les 2500 mètres d’altitude. En général, les symptômes de cette maladie ne surgissent pas lorsqu’on respecte les paliers suivants : l’escalade de 700 mètres par jour pour une hauteur de 1700 mètres et 500 mètres par jour pour celle de 3500 mètres.
Ces précautions non exhaustives sont à prendre au sérieux si on veut passer un bon moment dans les altitudes. De plus, il est important de s’arrêter dans un refuge lorsque des risques climatiques surviennent en cours de route.