Une randonnée ne doit pas s’effectuer à la légère. Elle nécessite des préparatifs sérieux et une organisation bien établie. Il s’agit pour le randonneur de choisir avec attention son équipement et le moment où il va l’entreprendre. Plusieurs paramètres doivent ainsi être pris en considération pour éviter que le séjour ne vire au cauchemar.
Il est vrai qu’un bon randonneur ne va pas se laisser intimider par un climat désastreux. Il faut toutefois noter qu’en montagne, le moindre problème peut rapidement dégénérer. Savoir détecter les changements de climats peut rendre de fiers services.
Les modifications de la météo sont souvent prévisibles. Des signes permettent en effet de déterminer l’orientation des vents dominants. Surveiller ces derniers est indispensable, car ils peuvent avoir des effets dévastateurs. Ainsi, en fonction de la région où se tient la randonnée, il est nécessaire de connaître les différents vents qui y soufflent.
En France, la Bise est un vent venant du Nord. La Tramontane est un vent froid soufflant du nord-ouest du Languedoc. Le Mistral s’est fait une réputation grâce à Renaud. Ce vent ne balaye que la vallée du Rhône. Dans le monde, il existe des vents très différents, comme les alizés qui soufflent tout au long de l’année. Le Blizzard est un vent glacial, souvent violent. Les Jet-streams peuvent atteindre 350 km/h.
Avant de commencer sa randonnée, il est indispensable de s’informer auprès de la population sur le climat qui prévaut dans la région. Ces informations ne sont pourtant pas suffisantes pour déterminer les changements qui peuvent survenir à tout moment. Un bon randonneur doit prendre connaissance de plusieurs éléments parmi lesquels l’altitude, la pression atmosphérique découlant de la hauteur et le vent dominant qui prévaut dans la région.
La mesure de la pression atmosphérique peut s’avérer une solution pour savoir si un mauvais temps va s’installer. Lorsqu’elle descend en dessous de 1 013 hPa, le temps risque de se détériorer. Les randonneurs se servent souvent de leur altimètre pour définir la pression s’ils ne possèdent pas de baromètre. Pour reconnaître la baisse de pression, l’aiguille de l’appareil remontera.
D’autres options permettent de vérifier le changement de météo. La nature est un excellent baromètre. De nombreux signes sont visibles avec un peu d’observation. Les animaux ressentent les évènements atmosphériques à l’avance. Ainsi, lorsque la pression chute, les insectes ne s’élèvent pas dans les airs. L’air est chargé d’humidité et pèse sur eux. Résultat, les hirondelles suivent la tendance et volent bas pour les éviter. Par ailleurs, lorsque la pluie est proche, les abeilles se regroupent et regagnent rapidement leur ruche.
Le mauvais temps qui approche peut aussi se traduire par l’impression du rapprochement de la montagne. Ce phénomène s’explique par l’humidité ambiante produisant un effet de loupe. Les nuages sont aussi des indices qui permettent de prévoir avec plus ou moins d’exactitude le temps qu’il va faire. Les nuages qui remontent et qui s’effilochent dans le ciel signifient que le beau temps va se maintenir. Ce pronostic sera renforcé par le sens du vent allant d’ouest en est.